Dans une classe, on entend souvent cette demande "Parlez plus fort s'il vous plait !". Le stress d'une prise de parole à l'oral influe sur le volume de la voix et on néglige parfois les liens entre état émotionnel et effets sur la voix. Lizanne Lafontaine propose des ateliers formatifs à conduire en classe pour travailler sur les éléments prosodiques (volume, débit, articulation, intonation, intention). Voici un exemple d'atelier formatif sur le volume réalisé dans deux classes de 6ème et qui peut être transposable du cycle 3 au lycée.
Une ressource proposée par Laïla Methnani, professeure au collège Jean Lachenal (Faverges, 74), IAN Lettres et chargée de mission "Eloquence" par l'Inspection de Lettres
A l'idée de prendre la parole en public, la gorge se noue, le ventre devient douloureux comme en témoigne cette élève dans un article de l'étudiant .
"C'est l'angoisse ! À chaque fois que je passe à l'oral pour un exposé, un examen ou quand le prof m'interroge, je tremble, j'ai une boule au ventre et ma voix part en sucette. Ça me pourrit la vie. Du coup, je ne participe jamais de peur d'être ridicule", confie tristement Valentine, en première ES dans un lycée de l'Oise.
Dans le cadre de l'enseignement de l'éloquence et plus particulièrement de l'oral, nous pouvons agir et travailler ces compétences prosodiques pour aider les élèves à prendre conscience de ces dimensions de l'oral que sont le volume, le débit, l'articulation, l'intonation/l'intention du texte ou du discours.
La pratique d'ateliers formatifs de l'oral tels que modélisés par Lizanne Lafontaine et Christian Dumais ouvre des perspectives intéressantes. Voici un exemple d'atelier formatif sur le volume conduit dans deux classes de 6ème à 27 élèves.