Genres narratifs

Karine Dupont-Belrhali, professeure stagiaire au collège Pierre Dubois, a mis en œuvre un projet d'écriture longue avec sa classe de 5ème sous forme d'ateliers d'écriture. Ce projet enthousiasmant a débouché sur une nouvelle pleine de rebondissements et de personnages pittoresques : ''Le mystère en Egypte''. Mme Dupont-Belrhali, à travers son mémoire MEEF intitulé "Accompagner l'écriture, animatrice ou enseignante ?" interroge l'intérêt de mener des ateliers d'écriture avec ses élèves et la posture d'enseignante à mettre en œuvre. Le diaporama de sa soutenance montre combien ce projet a été porteur de sens pour ses élèves mais aussi pour l'enseignante qu'elle est. Bonne lecture

Nathalie Baugier, professeure de Lettres et Sophie Grangeat, professeur d'EPS au Collège Pierre Aiguille au Touvet ont mené un projet EPI " Arts Vivants " qui vise à l’appropriation d’un roman autobiographique d’Andréi Makine, « Un testament français ». Selon les enseignantes, le projet, de type EPI, contribue à donner sens à chaque discipline. Les élèves travaillent des compétences non pour la note mais pour la réussite du projet collectif : « cela donne une motivation naturelle, et pour le prof, c’est du bonheur »… Une vidéo en ligne éclaire le fonctionnement et les enjeux d’un projet interdisciplinaire lettres - EPS.

Le projet consiste en la réalisation d'un livre augmenté interactif à partir de la lecture du roman de Luis Sepulveda Le Vieux qui lisait des romans d'amour en laissant s'exprimer la voix du sujet lecteur. Cette expérimentation se veut une tentative de sensibilisation à la littérature par l'émotion, l'intérêt et la création. Chaque production de groupes d'élèves constitue une partie du livre collectif réalisé grâce à un outil de création de livre numérique. Cette création intègre différentes formes d'expressions et de productions : écriture, images, sons, voix, vidéos.

Ce projet se veut le prolongement d'une séquence consacrée aux nouvelles de Guy de Maupassant. Constatant que la lecture orale au sein de la classe ne donnait guère lieu à un travail approfondi mais s'avérait à notre sens trop épisodique, et ce par manque de temps, nous avons eu à cœur de consacrer une séquence à la lecture orale, d'inviter ainsi tous nos élèves à donner de la voix et à mobiliser leurs compétences de lecteurs. Notre problématique : développer et cultiver le plaisir de lire avec un projet numérique à même de motiver nos élèves.

Le projet consiste à rendre compte, en les mettant en ligne sur le blog de la classe, des travaux réalisés dans les différentes disciplines en vue de la préparation du concours de la Résistance et de la Déportation. L'exposition se compose d'oeuvres littéraires, artistiques, musicales présentées avec leurs notices explicatives, parfois bilangues (français/allemand) ou historiques. Ce projet met en jeu le travail interdisciplinaire et fait le lien avec la thématique HDA choisir dans l'établissement : l'engagement au XXe et XXIe siècles.

En 3e, une séquence inaugurale sur les récits d’enfance et d’adolescence sert de point de départ au projet qui sera conduit en filigrane sur l’année. Le but de cette séquence est de dépasser le conformisme de la présentation de soi type carte d’identité officielle, pour aller vers des écritures de soi protéiformes ; être capable de donner son point de vue argumenté et accepter de le faire, c’est se dévoiler en partie : c’est ce qui sera demandé aux élèves toutes les 3 à 4 semaines sur le réseau social Twitter.

Le projet est né de l’envie de travailler autour de la lecture et de ses rapports à l’adolescence. Il s’agit d’engager les élèves dans un projet de lecture de longue haleine qui combine la démarche de lecture et la démarche d’utilisation des outils numériques en proposant pour chacun des livres des parcours, des approches de lecture multiples et moins académiques que ceux proposés dans le cadre du cours de français à travers les études d’œuvres.