Livrets "Actions de partage de lecture" du groupe T2L

Partie I - Écrire pour accompagner la lecture des œuvres intégrales

• Une expérience de journal de personnage en 6e (article d'activité et de recherche Master - UGA), Anne-Sophie Henley, collège Liers et Lemps
• Entrer dans Cris de Gaudé, en 3e. Une écriture liminaire, Florence Dufrene, collège Alex Mezenc
• Ecrire pour faire lire Balzac, Marie-Estelle Di Carlo, lycée Pierre du Terrail
• Entrer dans le roman La Chambre des officiers, Madeline Pautet, cité scolaire de l'Edit
• Compte-rendu d'un projet : écrire pour mieux lire les descriptions, Véronique Médina, lycée Louis Lachenal
• Ecrire pour s'approprier un recueil de poésies : le journal du "je" lyrique (classe de 1re, article d'activité et de rechercher Master - UGA), Valérie Droin, lycée de Grésivaudan
• Ecrire pour lire la Bruyère : rédiger des caractères à 4 mains, Madeline Pautet et Cécile Lafont, cité scolaire de l'Edit

Partie II - Ecrire pour mieux faire comprendre les enjeux littéraires et philosophiques

• Inventaire : une année de sujets d'écriture..., Guillaume Cauzzo, lycée Hector Berlioz
• Pour lire Proust (les métamorphoses du Moi), Terminale HLP, Marie-Estelle Di Carlo, lycée Pierre du Terrail
• L'humain et ses limites : écriture d'un texte d'anticipation, Marie-Estelle Di Carlo, lycée Pierre du Terrail

Partie III - Etre labellisé "Etablissement de lecteurs"

Ce livret est le troisième. Comme les deux précédents, il croise deux axes qui se renforcent : la compréhension écrite d’un côté, le partage de lecture, (plaisir et motivation) de l’autre. Il s’agit d’enseigner à lire tout en donnant de bonnes raisons d’avoir envie de lire...

Sur la compréhension, nous travaillons et testons des « modalités » de cours : le livret 18-19 pose la chaine des acquis nécessaires, de la fluence aux inférences, une rapide bibliographie et des exemples de séances d’analyse de textes menées en compréhension explicite. Le livret 19-20 fait la synthèse des difficultés rencontrées quand on fait lire les élèves et met en regard les remédiations remontées des établissements engagés dans nos stages T2 L(une trentaine en 2020). Ce nouveau livret propose trois exemples de séances pour aborder la compréhension par le dialogue entre élèves (et la création).

Sur le partage de lecture, nous partageons des expériences et des témoignages : le livret 2018-2019 propose des idées d’activités collectives, le livret 2019-2020 propose des « principes et garde-fous utiles à ceux qui veulent se lancer », même pour une heure, dans un cercle de lecteurs, en classe entière ou non, en collège ou en lycée -exemples à l’appui-. Ce nouveau livret, élargissant la perspective, s’intéresse à la notion de communauté de lecteurs et regarde comment répondre aux besoins de chacun en articulant petites actions ou grand projet à l’échelle d’une année et d’un établissement. Pourquoi une communauté de lecteurs ? La lecture peut, bien sûr,être un plaisir solitaire pour lecteurs autonomes à qui leur monde intérieur suffit, pour lecteurs cultivés en qui les livres dialoguent déjà...mais tout «jeune» lecteur, face au livre,a plus de questions que de réponses en lui. Avant de pouvoir, s’il le veut, se suffire à lui-même,il a besoin de ne pas être isolé dans son goût de la lecture (ni isolé par lui), d’être accompagné et de partager ses choix, ses réactions, ses découvertes, ses difficultés. Tant mieux pour certains si la famille offre ce cadre, pour les autres et pour le plaisir de tous les entendre lire et de lire avec eux... il y a la classe, le collège, le lycée. Bonne lecture !

Ce second livret produit par le groupe T2L interroge les pratiques de lecture, il articule diagnostics, objectifs et pistes proposés pour soutenir et accompagner le partage de lecture. Comment dépasser ces difficultés : « Ils devaient lire le texte mais ils n’ont pas lu … », « Ils pourraient lire mais ils ne lisent pas »,«  Ils ont essayé, n’ont rien rien retenu, pas accroché… dur à dire… » ? Comment faire régulièrement  de la lecture une « bulle » en classe, que l’enseignant ne paierait pas plus tard d’une manière ou d’une autre ? Comment l’utiliser, au-delà du plaisir, pour faire progresser les élèves en compréhension ? La deuxième difficulté concernait la position du professeur-lecteur : comment faire pour qu’il ne reste pas le centre des questions, des remarques, des validations conscientes ou non de ce qui est dit ? Et quand l’échange prend et que l’émotion se partage, comment ne pas s’exposer trop ni faire s’exposer les élèves, comment ne pas déborder ?

Il existe bien des façons de faire lire et de faire des lecteurs, il faudrait saluer bien des moments qui se tiennent chaque jour dans les classes : en silence ou en chœur, à l’écrit, à l’oral, agréables ou difficiles à mener (mais menés quand même), en jeu, en décryptage… C’est, pour l’instant, sur le thème du partage de lecture qu’il a semblé qu’une mise en réseau des «choses vues» pourrait être à la fois utile et engageante. Une invitation a donc été lancée. Plusieurs dizaines de professeurs y ont répondu d’une manière ou d’une autre et plus de quatre cents élèves ont vécu un temps déclaré sur ce thème cette année. Merci à vous. Notre groupe, dont le noyau constitué il y a deux ans s’est étoffé au cours des réponses, a travaillé durant ce temps à se former pour proposer des pistes d’interprétation et d’actions en écho, notamment sur la compréhension en lecture et sur son apprentissage. Ce travail est en cours et nous avons choisi de prendre le temps de le mener sereinement mais il est intéressant de vous le soumettre déjà. Il pourra ainsi vous donner des informations ou des idées et s’étoffer au fil de vos participations, de vos besoins et de vos envies.