Lycée

Comment faire lire à des élèves de 1re en difficulté avec l'école une œuvre difficile comme La Princesse de Clèves ? La stratégie adoptée ici a consisté à donner à lire aux élèves des passages incontournables de l’œuvre, et à leur proposer des résumés du reste du roman. Les parties obligatoires étaient accompagnées de questions de compréhension. Ce travail a été donné à faire sur trois semaines, avec cinq questions par semaine à peu près.

Les livrets présentés ci-dessous réunissent es réflexions et expérimentations de terrain du groupe T2L (tous lecteurs, toutes lectrices). Fondés sur des constats enseignants, ils proposent des pistes exploitées en classe pour atteindre des objectifs qui répondent aux besoins des élèves et s'articulent autour de la compréhension en lecture, du sujet lecteur et du partage dans des cercles de lecture.

Les ressources qui suivent ont été présentées durant les JDI au sujet des nouveaux programmes et de l'enseignement de spécialité HLP. Vous trouverez un diaporama présentant cet enseignement de spécialité et une proposition du corpus en lien avec l'objet d'étude "Les pouvoirs de la parole".

Les ressources qui suivent ont été présentées durant les JDI au sujet des nouveaux programmes de français. Elles proposent des pistes pour enseigner la langue et la lecture en seconde et en première.

En réalisant une œuvre de littérature numérique, les élèves découvrent cette nouvelle forme littéraire et réfléchissent au rapport entre monde réel et monde virtuel. Ce projet a été mené en partenariat avec le Dôme théâtre, l'école de musique Arlysère, dans le cadre du festival des Arts numériques d'Ugine. Ce projet artistique s'inscrit comme le prolongement d'une séquence consacrée à la littérature numérique et à l’œuvre "Déprise" de Serge Bouchardon.

Ce numéro de l'Hebdo Lettres se penche sur le « carnet personnel de lectures et de formation culturelle (papier ou numérique)» dans les projets de nouveaux programmes du lycée dans un entretien avec Bénédicte Shawky-Milcent, Maître de conférences en didactique de la littérature, Université Grenoble Alpes, UMR Litt&Arts CNRS, équipe Litextra et autrice de La lecture, ça ne sert à rien ! Usages de la littérature au lycée et partout ailleurs... aux éditions PUF, collection Partage du savoir. Ce numéro met en avant des ressources bibliographiques très riches qui ouvrent la réflexion sur le sujet-lecteur, sur les formes et les usages possibles d'un carnet de lecteurs/ lectures.

La question des valeurs concerne bien plus largement la littérature venant interroger nos pratiques enseignantes : quelles valeurs véhicule le texte littéraire ? Pourquoi et comment favoriser une approche éthique du texte littéraire ? Comment faire de l'étude du texte littéraire un projet d'émancipation pour l'élève ? Nicolas Rouvière, chercheur et professeur à l' Université Grenoble Alpes, spécialiste de la question "Littérature et valeurs" a accepté de répondre à quelques questions.

Certains élèves ne perçoivent la guerre de 14-18 que comme un événement historique et n’envisagent pas les bouleversements qu’elle a engendrés dans la société, le monde intellectuel et culturel. Dans le cadre de la commémoration du centenaire de la guerre de 14-18, nous avons souhaité faire acquérir une large culture à nos élèves autour de cette guerre en leur montrant les diverses perceptions de celle-ci du côté des soldats et artistes français mais aussi du côté des soldats et artistes allemands. Ce projet, initialement mené avec une classe de 1re, peut tout à fait inspirer un travail en classe de 3e.

L'étude du texte Antigone de Sophocle se fera grâce à la mise en voix du texte. Le projet concerne une classe de 3ème et une classe de seconde dans une séquence « Figures classiques de la jeunesse révoltée » (Antigone (Sophocle, Anouilh, Brecht), Britannicus de Racine, Roméo et Juliette de Shakespeare, Incendies et la trilogie des femmes de Mouawad) Il s'agira de travailler sur la même séquence en 3ème et en seconde afin de renforcer la continuité entre collège et lycée.

L’enjeu de l’oral est important en classe de Première : les élèves passent leurs épreuves anticipées de Français. Savoir s’exprimer à l’oral est une compétence scolaire certes, elle est aussi une compétence sociale. En effet, si la pratique de l’oral est inscrite au programme et contrôlée lors de l’entretien de l’épreuve anticipée orale (EAF), elle occupe une place essentielle dans la formation du citoyen, bien au delà de la préparation à l’examen. Nous enregistrons des productions orales, les élèves s’enregistrent. Pourquoi ? Enregistrer permet d’écouter, d’évaluer. S’enregistrer permet de s’écouter, de s’auto-évaluer, de réguler, de progresser. Nous publions aussi. Ainsi, le travail est partagé. De plus, il est destiné à un public et non plus uniquement à l’enseignant. La publication motive les productions orales.